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1967, Julian Edwin "Cannonball" Adderley (1928-1975) enregistre l'album "Why am i treated so bad" aux Capitol Studios de Los Angeles devant une petite assemblée d'invité-e-s encouragé-e-s à se manifester ostensiblement afin de donner un aspect "live" à cette séance d'enregistrement. Saxophoniste alto (et accessoirement soprano), sa combinaison de jazz originale, empreinte de lyrisme, de sens de la mélodie et du rythme, de légèreté et de rondeur, sa sonorité riche et chaleureuse et sa volonté de conserver au jazz ses racines populaires firent de lui un des chefs de file du "soul jazz" des années 60.
2014, le morceau-titre de cet album tombe entre les mains et les oreilles "malades" de votre serviteur (héhé), qui, ni une ni deux, dans un élan de vice exalté et de souffle musical incontrôlable, s'empressera de le découper et de le triturer sauvagement, avant de lui adjoindre moult sonorités modernes et quelques voix féminines qui traînaient là par hasard.
Désolé pour les puristes de l'institution-jazz et les dogmatiques du temple, mais c'est ma manière à moi de lui rendre hommage et de dire que j'aime bien la musique de ce bonhomme. Toutes autres considérations qu'esthétique (j'aime - j'aime pas), qui ne s'attacheraient qu'au sacrilège de bousculer les formes ou à un prétendu et suranné irrespect du passé ne recueilleraient que mon plus profond mépris !
Parce que comme le disait l'immense Frank Zappa : "N'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, et sans aucun raison ..."
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